
Marie Kondo
Un soir, j’ai vidé un tiroir “fourre-tout” sur la table. Au milieu des piles et des chargeurs j’ai pris un objet au hasard et je me suis demandé : “Est-ce que ça me met en joie… ou juste en attente ?” C’est là que j’ai compris pourquoi Marie Kondo a touché autant de monde : sa méthode ne parle pas d’objets, elle parle de décisions.
Marie Kondo en deux lignes
Consultante japonaise en organisation, autrice du best-seller The Life-Changing Magic of Tidying Up (2014), elle a popularisé la méthode KonMari : trier par catégories (pas par pièce) et ne garder que ce qui“spark joy”, ce qui vous met réellement en joie. Les catégories suivent un ordre précis : vêtements → livres → papiers → komono (divers) → objets sentimentaux. Cet ordre est pensé pour entraîner votre muscle de décision, du plus simple au plus chargé d’émotion.
Par catégories : on rassemble tout (ex. tous les t-shirts, où qu’ils se cachent), on décide, puis on range. Résultat : on voit enfin l’ensemble, pas des miettes éparpillées.
“Spark joy” : la question n’est pas “et si ça servait un jour ?”, mais “est-ce que ça compte pour moi aujourd’hui ?”. Ce critère révèle vos priorités actuelles.
L’ordre n’est pas moral : un objet peut sortir avec gratitude (don, revente, recyclage). La place libérée, c’est de la clarté gagnée.
En 2023, devenue mère de trois enfants, Marie Kondo a expliqué avoir “un peu lâché” l’exigence d’une maison impeccable pour privilégier du temps avec ses enfants. Le principe reste, la rigidité diminue : il s’agit de choisir ce qui a du sens maintenant. Beaucoup s’y sont reconnus, preuve que la méthode peut être souple sans se renier.
Appliquer KonMari sans dogme : pas à pas
“Je veux un séjour où l’on reçoit facilement.” / “Je veux une chambre qui aide à dormir.” Cette phrase filtre vos décision, elle remplace dix hésitations. (Oui, Marie Kondo parle beaucoup d’intention avant l’esthétique.)
Vêtements → livres → papiers → komono → sentimental. Cet enchaînement évite le découragement et vous entraîne à décider avant d’affronter les souvenirs.
Prenez chaque objet en mains. Le corps sait souvent avant la tête : certains vêtements réveillent un “oui” clair, d’autres un “bof” poli.Gardez les oui, remerciez les bof, laissez-les partir.
Vertical pour les vêtements pliés, catégories visibles et stables, adresses fixes. L’objectif : retrouver sans chercher, pas d’avoir une vitrine. (Le site officiel insiste sur la clarté plus que sur la déco.)
“Et les objets utiles mais pas ‘joyeux’ (papiers, outils) ?”
Ils restent, parce qu’ils soutiennent votre vie. La joie peut être discrète : la tranquillité d’avoir un dossier en ordre est une joie très concrète.
“Et si ma famille n’adhère pas ?”
KonMari se pratique à soi, pas “sur” les autres. Montrez l’exemple sur vos catégories ; l’ambiance change d’abord par capillarité.
“Et si j’ai peu de temps ?”
Travaillez par sous-catégories (t-shirts seulement, puis pulls, etc.). L’important, c’est de finir un bloc pour nourrir l’élan.
Ce qu’on peut retenir de Marie Kondo, au-delà des boîtes
Sa méthode n’est pas un concours de pliages, c’est un entrainement à choisir, qui remet de l’intention dans la maison… et parfois dans l’agenda. Et, bonne nouvelle, même Marie Kondo a reconnu que la vie change :l’idée n’est pas d’être parfait, mais aligné avec ce qui compte aujourd’hui.
Marie Kondo propose une boussole simple : agir par catégories, garder ce qui compte, donner une place claire au reste. Le but n’est pas une photo parfaite, mais des journées plus fluides.
Retrouvez nos articles pour tout savoir du désencombrement.
Écrivez une intention pour une pièce.
Rassemblez tous vos t-shirts, gardez les vrais “oui”, faites sortir le reste.
Donnez une adresse fixe à ce qui reste (pile verticale, case dédiée).
Demain matin, si vous choisissez plus vite, vous aurez déjà touché l’esprit de KonMari.